Chroniques

dimanche 28 janvier 2018

La disparitionde Josef MENGELE, Olivier GUEZ



Synopsis

1949 : ancien médecin SS à Auschwitz, coupable d’expérimentations atroces sur les déportés, Josef Mengele s’enfuit en Argentine.
1979 : après trente ans de traque, il meurt mystérieusement au Brésil.

Caché derrière divers pseudonymes, protégé par ses réseaux et par l’argent de sa famille, soutenu à Buenos Aires par une communauté qui rêve du Quatrième Reich, Mengele croit d’abord pouvoir s’inventer une nouvelle vie... En Allemagne, l’heure est à la reconstruction, l’Argentine de Peron est bienveillante, le monde entier veut oublier. Mais la traque reprend, menée par le Mossad puis par le chasseur de nazis Simon Wiesenthal. Avec l’aide de sympathisants, Mengele trouve un temps refuge au Brésil, auprès d’un couple de Hongrois, dans une ferme reculée. Son errance ne connaîtra plus de répit. De planque en planque, entouré d’une meute de chiens, perché sur le mirador qu’il a fait construire pour guetter les dangers qui le menacent, isolé, déguisé, dévoré d’angoisse, Mengele finira noyé sur une plage brésilienne.
Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet international trente ans durant ? De quelles complicités en Allemagne de l’Ouest et en Amérique du Sud a-t-il bénéficié ? L’histoire est inouïe, elle est dérangeante. La barbarie nazie y croise la modernité des années 1960 et 1970, et nos ambiguïtés occidentales : que faire des hommes qui ont commis le mal ?
La Disparition de Josef Mengele est une plongée au cœur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d’opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l’argent et l’ambition. Voici l'odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre.


Mon Avis : 


Olivier GUEZ a fait un travail incroyable afin de savoir où et comment Josef MENGELE a fait pour se cacher pendant 30 ans en Argentine sans être inquiété par la justice jusqu’à sa mort. D’autant plus que O. GUEZ essaie vraiment d’être le plus transparent avec son lecteur au sujet de cette part de l’Histoire. 
Malheureusement pour moi ça a été une lecture assez compliquée. J’ai eu beaucoup de mal à lire les 50 premières pages, mais bon je me disais que je devais lui laisser une chance, il a pas eu un prix pour rien après tout. Une fois les cinquante premières pages finies, j’ai enfin réussis à me plonger dans ce livre. Qui est je dois l’avouer vraiment   intéressant, et pour dire vrai je ne voulais plus le lâcher. 
Alors pourquoi je dis que c’était une lecture assez compliqué? Et bin… À cause de MENGELE. Je m’attendais à trouver quelqu’un de très fière de lui-même, qui n’a peur de rien (ou presque) et pourquoi pas un « docteur » qui souhaite continuer ses recherches sur la gémellité. En gros je pensais qu’il allait continué sur la lancé après les camps (et bien sûr je ne cautionne pas ce qu’il a pu faire). Et au final je me suis pris un mur. Après la guerre MENGELE m’a vraiment donné l’impression d’être la dernière sourie sur terre et que tous les chats décident de le chasser. Pendant ses trente ans en Argentine, il passe son temps à se cacher, sous un faux nom, et à avoir peur de tout. Sans être capable de sortir de sa torpeur. 
MENGELE nous montre que l’Homme est vraiment capable des pires atrocités dans le but de se satisfaire lui-même, tout en sachant l’inhumanité de ses faits, et en étant incapable d’assumer ces délits. 




Ma note : 14/20

Et vous, vous en avez pensez quoi? 


XOXO KoalaRouge

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